Il arrive souvent de taxer certaines prépositions de "mots vides". Dans le premier stade de la représentation du temps, lorsque le verbe est encore proche du nom, en /ã/ a en fait un caractère rétroversif comportant sémantiquement l’idée de mouvement à rebours qui caractérise i) le participe présent dans son état de dé-tension bloquée et par conséquent de cursivité et ii) sa construction prépositive en + -ant [/ã/ + -/ã/] appelée généralement gérondif. Il est possible d’identifier aisément un cinétisme symbiotique là où la valeur de mise en rapport – valence primordiale de la préposition – plus ou moins intime est prioritaire. Malgré le processus de subduction subi, en /ã/ se veut une préposition soulignant le rapport syntaxique entre l’ensemble sujet-verbe de la phrase matrice et la construction gérondive. On signale également une valeur parasitaire de /ã/ en, inspirée de la notion biologique de symbiose qui est liée au concept de processus interne : elle correspond linguistiquement au concept d’opposition transmis par ces cas où un événement sporadique enfreint la régularité de l’acquis expérientiel. Quant aux syntagmes prépositionnels, "en" se différencie de "dans" de par sa nature symbiotique d’intimité établie entre le sujet intériorisé et l’espace qui l’inclut au point que celui-ci caractérise le sujet même. La préposition italienne "in" produit le même sentiment de symbiose avec la notion qu’elle introduit.
Les issues romanes de in et de inde : en / in / ne, prépositions, pronoms et particules de gérondif en français et en italien
SOLIMAN, LUCIANA TIZIANA
2011
Abstract
Il arrive souvent de taxer certaines prépositions de "mots vides". Dans le premier stade de la représentation du temps, lorsque le verbe est encore proche du nom, en /ã/ a en fait un caractère rétroversif comportant sémantiquement l’idée de mouvement à rebours qui caractérise i) le participe présent dans son état de dé-tension bloquée et par conséquent de cursivité et ii) sa construction prépositive en + -ant [/ã/ + -/ã/] appelée généralement gérondif. Il est possible d’identifier aisément un cinétisme symbiotique là où la valeur de mise en rapport – valence primordiale de la préposition – plus ou moins intime est prioritaire. Malgré le processus de subduction subi, en /ã/ se veut une préposition soulignant le rapport syntaxique entre l’ensemble sujet-verbe de la phrase matrice et la construction gérondive. On signale également une valeur parasitaire de /ã/ en, inspirée de la notion biologique de symbiose qui est liée au concept de processus interne : elle correspond linguistiquement au concept d’opposition transmis par ces cas où un événement sporadique enfreint la régularité de l’acquis expérientiel. Quant aux syntagmes prépositionnels, "en" se différencie de "dans" de par sa nature symbiotique d’intimité établie entre le sujet intériorisé et l’espace qui l’inclut au point que celui-ci caractérise le sujet même. La préposition italienne "in" produit le même sentiment de symbiose avec la notion qu’elle introduit.Pubblicazioni consigliate
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