L’article propose une réflexion sur le traitement des référents culturels dans la traduction de la littérature de jeunesse. Naturellement porteuses d’images – et tout spécialement des images d’un « ailleurs » que le traducteur est appelé à transférer dans un « ici » plus ou moins distant par rapport à la culture de départ – les références culturelles jouent dans la traduction de la littérature de jeunesse un rôle essentiel et délicat : si d’un côté elles favorisent l’ouverture des enfants aux cultures étrangères (ouverture que la littérature de jeunesse et sa traduction revendiquent), de l’autre elles obligent le traducteur à des réflexions portant sur les questions de lisibilité et d’accessibilité du texte traduit lorsque celui-ci s’adresse à des lecteurs encore dépourvus des compétences de lecture et d’une connaissance du monde comparables à celles d’un lecteur adulte. L’article aborde donc une question qui se situe au cœur de la traduction de la littérature d’enfance et de jeunesse, une question qui interpelle le traducteur littéraire de jeunesse et l’oblige à (re)définir son rôle de médiateur entre le livre et les jeunes.
Les images de l’ailleurs dans la traduction de la littérature de jeunesse
Mirella Piacentini
2017
Abstract
L’article propose une réflexion sur le traitement des référents culturels dans la traduction de la littérature de jeunesse. Naturellement porteuses d’images – et tout spécialement des images d’un « ailleurs » que le traducteur est appelé à transférer dans un « ici » plus ou moins distant par rapport à la culture de départ – les références culturelles jouent dans la traduction de la littérature de jeunesse un rôle essentiel et délicat : si d’un côté elles favorisent l’ouverture des enfants aux cultures étrangères (ouverture que la littérature de jeunesse et sa traduction revendiquent), de l’autre elles obligent le traducteur à des réflexions portant sur les questions de lisibilité et d’accessibilité du texte traduit lorsque celui-ci s’adresse à des lecteurs encore dépourvus des compétences de lecture et d’une connaissance du monde comparables à celles d’un lecteur adulte. L’article aborde donc une question qui se situe au cœur de la traduction de la littérature d’enfance et de jeunesse, une question qui interpelle le traducteur littéraire de jeunesse et l’oblige à (re)définir son rôle de médiateur entre le livre et les jeunes.Pubblicazioni consigliate
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